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Piano et trac, comment ne plus stresser pendant sa prestation

Table des matières

Sur cette page, nous trouvons quelques phrases des lectrices et lecteurs du blog lalalapiano. Ces réponses sont issues du sondage sur le trac, vous les trouverez sous forme de citation anonymes ;), comme par exemple celle-ci :

« Tout d’un coup, je ne sais plus rien! Je ne sais même plus jouer du piano »

Anonyme

Bienvenue dans cet article dans lequel on va parler d’un sujet sensible chez les musiciens. C’est un sujet peu abordé, et aujourd’hui je vous dévoile tout ce que vous devez savoir pour assurer votre morceau de piano en public, que ce soit juste devant vos amis ou devant votre prof, ou encore pour un examen, ou pour jouer devant le lycée.


Voici un plan d’action en 10 étapes pour survivre à l’épreuve du trac.

Quand la fin d’année arrive, les auditions, mini-concerts, représentations, goûters ou même des rencontres amicales se multiplient et vous êtes amenées à jouer un morceau de piano devant des personnes qui vous 
écoutent. 
Et bien sûr, vous voulez le faire comme d’habitude, avec un maximum de 
plaisir et sans trac.

Les automatismes n’existent plus, mes mains se paralysent


Avant de découvrir les 10 étapes, il vous faut d’abord comprendre que vous êtes loin d’être seule dans ce cas…


Pourquoi est-ce si difficile de jouer devant les autres?

L’expérience peut être sublime comme elle peut-être catastrophique ! Que ce soit l’une ou l’autre de ces émotions, vous êtes seule avec ce que vous vivez intérieurement pendant ces quelques minutes.
Jouer devant un public demande une puissance de concentration énorme, et tout l’enjeu est là :

Vais-je être capable d’être suffisamment concentrée ?

  • et me rappeler de toutes les notes
  • ne pas me planter
  • jouer aussi bien qu’à la maison, voire mieux
  • être à l’aise et jouer avec les nuances
  • rentrer dans la musique et exprimer mes émotions

Les solutions imparfaites

Pour être en totale confiance et dans le plaisir, on essaie tout un tas de choses qui réussissent plus ou moins bien.
En fait, la plupart des gens ne savent pas comment réagir ni quoi faire quand le stress arrive.
On essaie de se rassurer, de se donner un coup de pied aux fesses ou de dédramatiser. Toutes ces solutions sont superficielles, elles fonctionnent en surface, mais pas au fond du fond de notre être.
Il arrive alors qu’on se mette à avoir des comportements bizarres, comme aller aux toilettes au dernier moment, passer notre temps à essuyer nos mains dans nos vêtements, ou encore se recoiffer encore et encore, quand ce n’est pas tout simplement amplifier le négatif, ce qui accroît le stress.

 Je joue trop vite. Bref, j’ai toujours peur du jugement

Anonyme


Vos expériences passées

Vous avez déjà testé de jouer en public, et cela ne s’est pas très bien passé : vous avez stressé, vos mains ont tremblé.
Vous vous êtes même peut-être dit au moment de passer : « Mais qu’est-ce que je fais là ? » et remis beaucoup de choses en question.

En fait, c’est tout à fait normal. Votre mental s’est mis en ébullition et beaucoup de pensées sont passées dans votre esprit. Cela arrive même aux plus grands :

Martha Argerich, concertiste depuis ses 7 ans

Martha Argerich, une des plus grandes pianistes du XXème siècle, nous confie son trac maladif avant chaque représentation. Elle annule parfois ses prestations tellement ce trac la ronge. Pourtant, elle a commencé les concerts à 7 ans.

Comme quoi, le mythe de « il faut avoir commencé tôt » tombe, car, nous le verrons tout à l’heure, l’enjeu est différent lorsque nous devenons adulte.

Comment arrive le trac

Laissez-moi vous raconter l’histoire de Lucile, qui rentrait de voyage et attendait sa correspondance à la gare…

Un jour Lucile rentre de voyage et attend sa correspondance à la gare . 
Il y a un piano. Elle l’avait déjà vu à son départ au même endroit. Un petit garçon jouait un morceau classique assez difficile pour son âge. Lucile s’était dit qu’il avait la chance de commencer si jeune.
Elle, à 31 ans, ne venait que de commencer.
Ce jour là, elle n’avait pas joué car elle n’avait pas osé. Mais aujourd’hui le piano libre, elle est tentée, la musique l’appelle…

S’approchant lentement du piano elle pose son sac sur la droite du tabouret.
Un petit raclement de gorge comme si elle allait passer un oral et puis elle commence à jouer.
Son morceau est beau, mais elle l’a choisi facile pour être certaine de réussir et mettre toutes les chances de son côté : 
La valse d’Amélie Poulain de Yann Tiersen 

Les deux premières mesures se passent super bien, les petites notes de la quatrième mesure cafouillent légèrement mais ça passe. Puis Lucile commence à sentir ses mains moites, elle se dit que ça va passer, elle reste positive, c’est son tempérament.

Lucile entend les gens parler derrière elle, les bruits de la gare, elle se déconcentre moins d’une seconde puis son cerveau décroche complètement à la fin de la septième mesure. Ses doigts s’agitent, elle commence à accélérer le tempo, alors qu’elle était déjà à sa vitesse habituelle.

Bien sûr ça va trop vite, ses doigts ne vont pas suivre longtemps à cette vitesse. Alors juste après, elle ralentit, son cœur palpite et ses mains commencent à trembler, quel stress !

Elle avait choisi un morceau simple, pourtant … À la maison elle arrive super bien à enchaîner tout le morceau sans accrochage : tout est fluide.
Alors quand ses doigts ne lui répondent pas comme d’habitude, là devant tout le monde, elle se sent très déçue et un peu fâchée contre elle-même.

Le corps se met à stresser vraiment n’importe quand !


Pourquoi stresse t’on quand on joue un morceau de piano?

Chaque semaine, je veux tout lâcher, car je suis saturée d’être toujours stressée.
Quand je me trompe, tout le monde le voit!!! J’essaye de me consoler, car des fois ce sont les autres musiciens qui se trompent.


Stresser quand on va rater un train d’accord, mais parce qu’on essaie de se faire plaisir en jouant le morceau qu’on connaît par cœur, c’est vraiment idiot !

Alors pourquoi le stress nous embête dans ces moments-là ?

Pourquoi ?

Parce que nous pensons beaucoup trop !
Trop de pensées dans notre esprit viennent nous parasiter.
On pourrait penser que le problème vient donc du mental, mais non ! Il vient d’autre chose…
Ce que nous avons à apprendre aujourd’hui est comment notre corps fonctionne et déclenche un déséquilibre coeur-corps-esprit.
C’est ce déséquilibre qui fait turbiner le mental.

Nous allons voir ici comment faire pour se faire plaisir quand on le veut et où on le veut, sans que notre mental nous emmène vers le trac.

Tu es peut-être intéressée pour jouer au quiz sur le trac.
J’ai créé un sondage pour savoir si tu peux guérir du trac.
Clique sur l’image pour démarrer le quizz :


Un corps qui nous parle

Quand je parle du corps, je ne parle pas du corps conscient, mais du corps qui nous parle avec son propre langage. Son langage, c’est celui du reflet de notre âme.

Le corps nous parle à sa manière pour exprimer ce que veut nous dire l’âme.
Le corps, bien plus que le cerveau, sait ce qui est bon pour nous. Et il nous le confie : les tremblements, la transpiration, la respiration sont des signes qui veulent nous communiquer quelque chose.

Le corps reflète dans les moments de trac un dysfonctionnement de tout notre être, un conflit interne que nous n’arrivons pas à définir avec les mots.

« J’aime jouer du piano, mais n’aime pas être pianiste».

Martha Argerich


Vous êtes sur le point de découvrir tout un tas de choses qui peuvent avoir un impact tellement extraordinaire sur votre vie de pianiste que vous allez penser que jouer devant les autres devient tellement facile quand on apprend les bonnes choses.

Vous vous sentirez libre et légère rien qu’à l’idée de jouer au piano devant n’importe qui, en toute circonstance. 


Mise en situation

 

J’ai moi aussi vécu le trac, et un gros !
Et je vais te montrer comment je m’en suis sortie et ce qu’il faut absolument éviter de faire !

Fréquemment il y a une scène, ou au moins des chaises autour du piano, vous devenez le « centre d’intérêt » car tous les yeux sont rivés vers vous, vous qui allez jouer au piano.

 


La fois où j’ai eu le plus gros trac de ma vie, c’était à la fête d’une toute petite école de musique, où les gens étaient très sympas, où je connaissais pas mal de monde, des gens bienveillants, dans une ambiance familiale….je n’aurais jamais dû avoir le trac dans une ambiance aussi chaleureuse.
C’est ce que je me suis dit sur le coup…

Pour moi c’était très important de donner tout ce que j’avais dans le coeur, parce que je voulais partager ma passion.

J’avais l’occasion de montrer ma personnalité. Alors je me suis rappelée les conseils que j’avais eu plus petite:

Joue comme à la maison et tout se passera bien !

Papa


Oui, mais voilà, je n’étais plus une enfant, ce petit encouragement n’a eu aucun effet sur moi ce jour là.
Pour nous les adultes, il y a toute une autre dimension qui s’ajoute à l’enjeu de jouer en public.


C’est différent pour les adultes

Bien que j’ai réussi à m’inscrire dans une école de musique, le prof me terrorise, je redeviens une enfant et je n’arrive plus à jouer. Maintenant j’arrive à jouer devant mon conjoint, bien obligée, il me filme pour les vidéos de PLAISIR PIANO!


Ce jour là, ce n’était pas au piano que je jouais, c’était à la bombarde, un instrument à vent. Et l’effet que le trac a eu sur moi a été de me couper le souffle littéralement : d’habitude je jouais au moins 10 notes d’affilée avant de reprendre ma respiration, et là au bout de 3 voire 2 notes, j’étais à bout de souffle.

J’ai cru que j’allais devoir arrêter en plein milieu.

Je ne sais pas par quel miracle j’ai tenu jusqu’au bout du morceau, mais pour moi, intérieurement, ça a été un désastre.
Je n’ai eu aucun plaisir à jouer, ça a été une lutte incessante qui a duré des minutes super longues…
Je n’ai pas compris ce qui m’est arrivé sur le coup.

Avec mon cerveau d’adulte, je sais des choses :
je sais que la seule chose que veut voir le public, c’est comment je prends du plaisir à jouer mon morceau.
Ils ne veulent pas juger mon niveau ou me critiquer.

S’ils viennent écouter de la musique, c’est pour se divertir…

Je le sais, mais ça ne suffit pas.


Entre savoir et ressentir

Quand je me sentirai sereine pour jouer devant un public d’amis, je « vivrai » la musique bien plus en profondeur.


En tant que pianiste, vous ne pouvez pas faire semblant et vous contenter de faire bonne figure.
Le public est désireux de voir si vous aimez ce que vous faites.
C’est le genre de choses qui se voit, se ressent, si vous coupez votre respiration, votre musique ne respirera pas non plus.

Le public sait si vous faites semblant, ou si c’est vraiment vous, détendue et authentique, sans qu’on puisse vraiment mettre des mots dessus.

C’est l’indicible de la musique… Si l’émotion passe, la prestation est réussie pour le public et pour vous !

LA SOLUTION est de s’engager à venir pour donner, donner ce que vous avez.

Quand je n’aurai plus le trac, alors je me sentirai libre de me laisser aller dans mes émotions pour mettre plus de couleur dans la manière d’interpréter la pièce.


Je vous ai promis un plan en 10 étapes fondamentales, nous allons le voir aujourd’hui dans cet article en détail. Ce plan commence par le fait de se poser les bonnes questions, comme par exemple :


Oui, mais comment donner quand on a le trac ?

C’est en voyant plus loin, en voyant plus grand que le morceau que vous jouez que vous dépasserez votre trac.
Nous allons voir comment donner une nouvelle dimension à votre musique. Je parle d’une dimension artistique, qui est en totalement reliée à votre personnalité.

 


Posez-vous des questions existentielles efficaces

Il y a des questions que l’on ne se pose pas, ou plus.
Une fois adulte, plus personne ne va vous demander quelles sont vos rêves, pourquoi vous jouez au piano ?

Les gens pensent juste que vous aimez le piano et cela vous contente facilement.

Et vous non plus, vous ne vous posez plus la question.

Oui, mais pourtant, c’est là que je vais vous demander de creuser : savoir ce qui se cache comme originalité derrière votre personnalité de pianiste.

Si tous les pianistes étaient les mêmes, ce ne serait pas intéressant.

Exemples de questions existentielles efficaces :

– Qui voulez-vous être quand vous jouez du piano ?
– Que voulez-vous transmettre ?
– Comment voulez-vous être perçue par les autres ?
– Qu’y a t’il d’autre que la musique en vous ?
– Quelles sont vos valeurs en tant que musicienne ?

Ces questions sont difficiles à répondre si on le fait seule, c’est pourquoi je vous propose de vous accompagner. Nous allons le faire ensemble. Mais avant, revoyons pourquoi il y a ce décalage, cette différence de jeu quand on est seule et dès que quelqu’un nous écoute.

Quand je n’aurai plus le trac, alors je me sentirai plus libérée pour jouer, et mon jeu sera peut-être plus fluide et moins mécanique. Je pense que pour ceux qui m’écouteraient ce serait plus agréable à entendre, même s’il y a quelques fausses notes..


A quel moment précis perdons-nous nos moyens ?


Dès les premiers regards, les premiers silences qui se posent sur nous.
C’est au moment de jouer devant les autres que nous perdons nos moyens,

Une connexion nouvelle entre en jeu quand une oreille nous écoute.
C’est un trio nouveau entre le piano, vous et le public.

Habituellement, dans l’intimité de votre salon, vous faites un duo avec votre piano, et là, un triangle se forme et vous n’y êtes pas du tout habituée…
Du coup, vous avez tendance à prendre en compte le regard des autres. Dans un sens vous avez raison, c’est ça le partage, mais d’un autre côté, c’est ce qui va vous déconcentrer…


Alors comment faire pour rester concentrée et en même temps donner au public ?


Vous allez travailler votre « pourquoi » vous êtes là.
Si je reprends l’exemple du trac où j’ai eu le souffle coupé alors que tout devait aller pour le mieux, et bien, en analysant la situation, j’ai finalement compris quel était l’enjeu.

Ce jour là, j’avais prévu de jouer la complicité sur un concert, c’était plus ou moins inconscient, je ne m’étais pas dit, je vais transmettre ma valeur de complicité au public, mais j’avais juste envie de vivre cette complicité avec mon compagnon de scène.
Le complice m’avait lâché quelques semaines plus tôt et j’avais eu le prof comme remplaçant. Cependant, comme je n’avais parlé à personne de ce désir de complicité, qui était inconscient, je l’ai un peu oublié car avec mon prof, ce n’était pas la même complicité qu’avec mon partenaire.

Comme je vous l’ai dit tout à l’heure, le corps est le reflet de l’âme et parle à travers des réactions physiques.
Et bien, ce jour là, mon corps m’a rappelé que j’avais oublié cette valeur juste au moment de la prestation.

Si j’avais été consciente de ce qui se jouait, ne serait-ce que 10 minutes avant de monter sur l’estrade. Si je m’étais posée la question, la vraie, j’aurais pu prendre une décision en moi qui aurait tout changé.

Quand je me sentirai décontractée, je pourrai jouer tous les morceaux que j’aime et de façon plus expressive pour que mon auditoire puisse l’apprécier davantage.


Pourquoi es-tu là aujourd’hui sur scène Caro ?
Pour faire vivre la complicité.

Comment vas-tu t’y prendre ?
Je vais en parler à mon prof et lui demander qu’on se regarde de temps en temps pendant le jeu.

Qu’est-ce que ça va t’apporter ?
Cela va apporter de la valeur au morceau, le sens de pourquoi 
je suis là aujourd’hui à jouer ce petit morceau facile.

Comment te sentiras-tu ?
Heu-reu-se ! Et complice 😉


Ce que vous pouvez faire dès aujourd’hui


Je vous propose une série de 10 actions qui vont peut-être vous remuer, qui seront peut-être difficiles d’accès. Si vous n’arrivez pas à faire à toutes les actions aujourd’hui, prenez le temps, revenez dessus plus tard.

Dites-vous simplement que le simple fait d’y penser va faire que votre inconscient va se mettre au travail, la nuit, sous la douche, en promenade….dans des moments où vous vous y attendez le moins.

Et les réponses, ou les ajustements que vous ferez après ces questions vont poser les fondations de votre personnalité de pianiste, de votre pourquoi.

Et c’est ce pourquoi, ce sens de la vie qui développera l’amour entre vous, le piano, et les autres et qui vous écartera à jamais du stress.

Quand je me sentirai plus libérée, alors je pourrai jouer devant les autres avec plaisir. Mon but est de jouer devant et pourquoi pas avec les autres. Je prendrai un plus grand plaisir à jouer, j’aime tellement ça !


Votre corps sera en cohérence avec vous-même.

 

Pour vaincre le stress, le corps, l’esprit et le mental cherchent la cohérence et ils doivent être OK de jouer un morceau de piano devant des gens.

Le problème est que le corps dans notre société actuelle a appris tout autre chose. Il a appris qu’à la gare on attend un train, on surveille l’heure, son sac, et on attend en buvant un café… Alors si tout d’un coup, dans ce contexte, on lui demande de faire vibrer les cordes de piano, de se plonger dans un état où on oublie l’heure, pour le corps et son mode de fonctionnement, ce n’est pas vraiment le bon moment ni le bon endroit.

Et même si vous êtes dans une salle de concert, que les gens sont venus pour écouter de la musique, le corps ne comprend toujours pas ce qu’il fait là car il est habitué à faire vibrer les émotions d’un morceau dans l’intimité du duo : du piano à vous, vous vous connectez à l’atmosphère du morceau à travers votre âme personnelle, c’est très intime !

Et là, d’un coup, vous demandez à votre âme de se connecter à des dizaines voir des centaines d’oreilles différentes qui ont vécu une journée différente et sont venues là pour des raisons différentes. Vous-même quand vous jouez pour vous, d’un jour à l’autre vous ne jouez pas de la même façon.

Connecter toutes ces âmes en quelques minutes seulement relève du miracle.

Ce miracle est possible seulement si vous vous posez les bonnes questions.

Je sais que vous jouez toujours pour le plaisir.
Je sais aussi que ce plaisir, vous en avez fait un rêve.

Vous voudriez tant que ces émotions fortes soient partagées, partagées avec tous ceux qui vous écoutent.

C’est un enjeu énorme de connecter tous les gens à votre morceau de piano.

La seule façon de pouvoir surmonter cet enjeu est de montrer l’exemple. Montrer l’exemple signifie de vous connecter au morceau et à la musique pour vous-même afin que les gens qui vous écoutent aient un modèle, une inspiration qui leur montre comment se connecter à la musique.

Oui il s’agit bien d’inspirer les gens ! A votre niveau bien-sûr…Mais je pense que vous l’avez compris : la performance technique ne suffit pas quand il s’agit de connecter les âmes. Cela veut dire qu’à chaque niveau, vous pouvez donner de l’émotion aux gens.

Vous-mêmes, n’avez-vous jamais eu de l’émotion quand un enfant débutant le piano s’est mis à jouer devant un public ?
Vous étiez les premiers à l’applaudir et le féliciter. Car au-delà de la technique, il y a la beauté de la musique que l’on transmet, et cela, peu importe le niveau !

À propos, bravo à vous qui franchissez un pas extraordinaire en vous intéressant à ce sujet.

Si vous travaillez la cohérence de votre corps, votre âme et votre esprit, vous obtiendrez des résultats stupéfiants au piano et dans la gestion de vos émotions.

A présent, voici votre plan en 10 questions fondamentales

Votre PLAN d’ACTION en 10 étapes :

1 – Choisissez la prochaine fois que vous jouez du piano devant une personne.
La prochaine rencontre avec n’importe qui : des amis, ta prof…
Si vous n’avez aucun projet pour l’instant, choisissez de vous enregistrer tout simplement avec un dictaphone ou ton téléphone, chez vous.
L’effet produit est exactement le même que le trac.

2- Fermez les yeux, et imaginez-vous arriver sur le lieu de la rencontre
Visualisez la façon idéale de jouer votre morceau.
Imaginez votre morceau parfait et le succès de la rencontre.
C’est normal si vous ressentez encore du stress à ce stade, imaginez tout de même, cela va vous servir de base pour les questions suivantes.

3- Identifier l’objectif de la rencontre
Vous voulez une critique de votre prof pour progresser, vous voulez partager les émotions du morceau à des amis et voir s’ils sont sensibles aux mêmes histoires que vous (les morceaux de musique sont des histoires qu’on raconte), vous voulez montrer vos progrès à votre famille, vous voulez créer une ambiance de fête, de calme ou de joie dans la maison…

4- Fermez les yeux et créez le décor que vous voulez autour de vous.
Si tout se passait dans l’idéal, quelle émotion vous procurerait l’endroit ? 
Quelle valeurs est importante pour vous par rapport à ce morceau, à cet endroit, à cet évènement (c’est votre question existentielle efficace)
Continuez les étapes suivantes même si vous n’avez pas encore défini précisément vos valeurs à partager.

5- Imaginez vous la rencontre parfaite, la conversation idéale que vous aurez après avoir joué.
Imaginez la confiance que vous avez, et comment vous l’extériorisez. Vous êtes en train de rire après avoir joué, vous respirez…

6- Ressentez votre corps détendu avant de jouer
Vous marchez de façon décontractée, vous arrivez tranquillement, vous respirez le bonheur, votre confiance est bonne.

7- Imaginez maintenant votre façon de jouer
Non pas à la perfection impossible à atteindre, mais la perfection dans ce qui est important d’atteindre pour vous : ça peut-être les nuances, la rapidité, la mémoire, la confiance ou mettre la chair de poule à celles qui vous écoutent…tout dépend de l’objectif qui vous fait plaisir en ce moment.
Gardez une seule idée en tête, un seul objectif.

8- LA MEILLEURE ACTION : déroulez entièrement votre morceau dans votre tête
Vous entendez parfois intérieurement votre morceau se dérouler dans votre tête, mais vous le faîtes probablement inconsciemment, le morceau arrive tout seul quand vous marchez, ou pendant une activité calme.

Aujourd’hui, faîtes-le en conscience et de la bonne manière, c’est à dire :
– sans vous arrêter de dérouler le morceau intérieurement
– en ressentant exactement l’émotion que vous voulez.
– en vous rappelant votre objectif principal (question 7)
– recommencez jusqu’à réussir à obtenir ce que vous voulez.

9- Respirez
Prenez 3 grandes inspirations maintenant, et gravez dans votre inconscient tout ce qui va vous permettre de retrouver la détente et la confiance avant de jouer, pendant et aussi après.

10- Le jour de la rencontre ou de l’enregistrement, ne travaillez pas : détendez-vous !
Laissez votre inconscient faire son travail, il n’y a plus rien que vous puissiez faire à part donner à votre corps toutes les chances de retrouver les conditions optimales.
Vous pouvez lâcher-prise, mais seulement si vous avez franchi toutes les étapes précédentes.

Ces 10 actions vont permette à votre inconscient d’avoir déjà vécu la scène comme un succès

BONUS

#ACTION 11#

Apprenez à mieux vous connaître avec le quizz « peux-tu guérir du trac ? « . A l’issu de ce quizz, une surprise vous attend, je ne vous en dis pas plus.

Vous le ferez peut-être à temps pour participer gratuitement à ma conférence dans laquelle je dévoile la méthode ⭐️S.T.A.R.⭐️, une séquence mentale en 4 points qui vous fait devenir une pianiste accomplie. Je veux vous offrir le cadeau d’être capable de jouer devant les autres.

Lien pour s’inscrire au quizz « peux-tu guérir du trac ? » :

Conférence « Libre et confiant au piano avec la Méthode⭐️ S.T.A.R.⭐️« 

Vous allez beaucoup apprendre sur le fonctionnement du corps et du mental du pianiste. Vous vous plongez dans un bain musical et votre perspective de pouvoir jouer devant un public va alors changer. 

Si vous voulez continuer à jouer avec votre casque et garder ces précieux moments pour vous, ne vous faites pas ce quizz, car partager avec les autres demande de la volonté. Ne le faîtes que si vous êtes prête à vous challenger dans le calme, sans pression.

Quelle est la différence entre continuer à être mal à l’aise de jouer en public, sentir ses mains moites et tremblantes devant les autres OU ressentir du plaisir à jouer librement sa musique, sans contrainte ? 

Pour beaucoup de personnes adultes, réussir à jouer en public relève du parcours du combattant. C’est un processus complexe qui peut paraître insurmontable pour beaucoup de personnes.

Réussir à jouer en public, selon moi, c’est :

– prendre du plaisir
– interpréter et plonger dans la musique pour faire les plus belles nuances
– ignorer les bruits extérieurs
– gérer la détente musculaire pour ne pas se mettre à trembler
– apprendre à se concentrer complètement

Viens mesurer ta capacité à dépasser tout cela avec le quizz.

J’ai beaucoup étudié la question et lu des recherches à ce sujet. 
Je pense que le trac se travaille aussi en dehors de la technique, et à la maison. 
Mais surtout, et cela ne se dit pas (encore) dans les écoles de musique, 
c’est quand on ne joue pas sur le piano que l’on peut s’exercer à vaincre le trac.

Conclusion :

C’est avant de jouer qu’il est important de travailler sur son état d’esprit.
Je ne parle pas du mental à proprement parler, mais de l’état d’esprit qui fait que le corps, l’âme et le mental sont en adéquation.

Et c’est en cela que je peux vous être utile, je veux partager mon savoir-faire pour que tous les pianistes arrêtent de se sentir seule face au trac.


S’il vous plaît dites-moi ce que vous pensez de tout cela et écrivez-moi à cette adresse caro.chevalier@lalalapiano.com ou encore mieux, dans les commentaires en bas :

 

 

Si tu veux apprendre à vaincre ton trac tu peux aller voir ma formation STAR en cliquant ici : 

https://cours.1piano1blog.com/4-methode-star

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